LA FETE DES GARDIANS

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PROGRAMME

Fête des Gardians – ville d’Arles

9h Rassemblement des gardians sur les Lices

9h30 Défilé

10h30 bénédiction des chevaux sur le parvis de Notre Dame de la Major suivie de la Grand’Messe en provençal

12h Remise des pains bénits aux autorités

16h30 Grand spectacle aux Arènes

La Confrérie des Gardians

Les gardians ont fondé leur confrérie le 2 janvier 1512. Traditionnellement, Georges est le protecteur des cavaliers et des soldats à cheval.

Au début du XVIème siècle, la Provence est rattachée depuis peu au royaume de France qui se prépare à la guerre contre les États italiens. Les gardians, appréciés pour leurs qualités de cavaliers, se regroupèrent certainement pour se protéger d’un enrôlement arbitraire dans les armées royales.

La Confrérie assurait les obsèques des confrères pauvres et, depuis ses origines, elle sert aussi de caisse de secours mutuel. Elle défendait également les gardians face aux propriétaires qui les employaient.

Saint Georges « Sant Jorge, patroun di Gardian »

C’est l’un des Saints les plus populaires que les gardians ont choisi comme saint patron à la création de leur Confrérie en 1512.

Sa renommée est très ancienne : Constantin lui aurait dédié une église à Constantinople dés le IVème siècle. Son culte est attesté en Palestine au Vème siècle. De sa vie, on ne sait presque rien si ce n’est qu’il était soldat dans l’armée romaine et qu’il aurait était martyrisé vers 303 pendant la persécution de Dioclétien. Ce n’est qu’au XIème siècle qu’apparaît le célèbre épisode du Combat avec le dragon.

 

Chevalier romain, Georges serait né en Cappadoce.

Un jour il traversa une ville terrorisée par un dragon qui dévorait le bétail et réclamait chaque jour deux jeunes gens. Le sort avait désigné la propre fille du roi. La princesse se dirigeait vers le lac où s’abritait le dragon lorsqu’elle croisa Georges qui lui conseilla de s’enfuir. Le soldat se recommanda à Dieu et affronta le monstre.

La légende dorée raconte que le dragon fut seulement blessé et que Georges demanda à la princesse de passer sa ceinture autour du cou. Ils ramenèrent le dragon devant les murs de la ville. Là, Georges demanda aux habitants de se convertir. Quand le roi et les habitants eurent reçu le baptême, Georges tua le dragon d’un coup d’épée. Le roi lui offrit beaucoup d’argent qu’il distribua aux pauvres.

Pendant les persécutions contre les chrétiens, Georges quitta l’armée, renonça à tous ses biens et rejoignit ses frères pourchassés. Il du subir un martyre effroyable puisque les Orientaux l’ont toujours surnommé le « Grand Martyr ». Selon les différentes versions, on le fit couper en morceaux, jeter dans un puit, avaler du plomb fondu, ou encore donner en nourriture aux oiseaux de proie. A chaque fois Georges invoque Dieu, ignore les souffrances et survit miraculeusement. Il est finalement décapité.

Son culte s’étend rapidement. Son tombeau est vénéré à Lydda (Lodd) en Israël. Il est le saint patron d’Istanbul, de Beyrouth où les musulmans le vénère sous le nom de « Khodr », de la Géorgie, Gênes, de Venise, de Barcelone et de la Catalogne et bien sûr de l’Angleterre dont le drapeau national (bannière blanche à croix rouge) reprend celui de Saint Georges.

Le combat contre le dragon a inspiré les plus grands peintres notamment Raphaël, Ucello ou Donatello. Comme saint Michel terrassant le démon, saint Georges symbolise la victoire du bien sur le mal.

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La Fête des Gardians

Dès l’origine de la Confrérie, ses statuts prévoyaient une fête religieuse le jour jour de la Saint Georges, le 23 avril, avec messe et procession.

La Confrérie fut d’abord abritée dans l’église Saint Georges dont l’emplacement est situé dans l’actuelle intersection de la rue du Cloître et de la rue de la Calade. Lorsque cette église fut détruite en 1647, les gardians se rassemblèrent dans l’église Saint Laurent du quartier de la Roquette, peuplé de marins, de pêcheurs et de gardians. Cet édifice fut fermé à la Révolution, puis désacralisé.

On retrouva la Confrérie dans l’église Saint Julien Saint Antoine (actuelle rue du 4 septembre) puis, sans doute à partir de 1802, dans la collégiale Notre-Dame la Major.

La Confrérie fut officiellement réorganisée sous la Restauration, vers 1820. Cependant, la deuxième moitié du XIXème siècle aurait pu lui être fatale : la mécanisation de l’agriculture risqua alors de faire disparaître l’élevage de chevaux et par conséquent les gardians dont le métier était de s’occuper des manades.

A partir des années 1880, la fête n’est plus célébrée de façon régulière. Ajoutons à cela les dissensions politiques entre Royalistes et Républicains qui s’aggravèrent jusqu’au début des années 1900.

En 1902, devant les pressions de la municipalité d’Arles, les gardians organisèrent leur fête à Fourques.

Avec l’aide du Félibrige, la Confrérie se réorganisa dans les années 20. Des amoureux de la Camargue, de la « bouvino » et de la « roussatino » (taureaux et chevaux) comme Joseph d’Arbaud, Folco de Baroncelli et Charles Naudot vont renouer avec la tradition de la Fête des gardians. Par exemple, c’est en 1929 qu’est créée la « Prego à Sant Jorge » qui ouvre la cérémonie lorsque la statue pénètre dans l’église après la bénédiction des montures sur le parvis. La fête se déroulait à l’origine le 23 avril, puis un dimanche proche de la Saint Georges. Finalement, après plusieurs changements, c’est en 1984 que la fête fut fixée au 1er mai.

Notre-Dame la Major et les Gardians

Située au sommet de la colline qui porte la vieille ville d’Arles, la Major était l’église du quartier de la Hauture et sa paroisse s’étendait aussi sur la plus grande partie de la Crau.

Considéré comme l’un des plus anciens sanctuaires d’Arles, elle été certainement fondée à l’emplacement d’un temple païen au Vème ou au VIème siècle. Reconstruite au XIIème siècle, elle garde de cette époque sa nef en style roman provençal. Les chapelles latérales gothiques sont venues s’y greffer entre le XIVème rt XVIIème, époque où l’on reconstruit le chœur.

Au Moyen-âge, c’est la paroisse des consuls qui y déposent un fragment des reliques de Saint Marc, offert dit-on par la Cité de Venise.

Depuis, c’est surtout l’église des bergers qui s’y regroupaient à travers la Confrérie de Saint Véran. Curieusement, la légende affirme que Véran, évêque de Cavaillon, avait lui aussi domestiqué un dragon, la Coulobre qui terrorisait le Comtat. Il est d’ailleurs représenté sur l’ancien banc d’oeuvre des bergers qui sert aujourd’hui d’autel de célébration.

Les boiseries du chœur réalisées enter 1714 et 1716, ont été entièrement restaurées pendant les années 1980. De très importants travaux de consolidation ont alors eu lieu pour éviter l’effondrement de l’église fragilisée par les bombardements de 1944. La collégiale attend toujours la restauration d’une part importante de son mobilier témoin du passé religieux des Arlésiens…

Ainsi, vous pourrez voir l’autel qui a été placé ici pour les gardians en 1802. Il est situé dans la première chapelle à droite, à coté de la niche qui renferme la statue de saint Georges. Cet autel en bois doré, est en fait l’ancien maître autel de saint Blaise, église abbatiale du couvent de saint Césaire, désaffectée à la Révolution. C’est à cet autel que se disait la messe des gardians jusqu’en 1929. Dans les années 1990, il a fallu refaire la porte du tabernacle qui avait été volée, puis restaurer le tableau dont un morceau a été découpé et dérobé. Daté de 1742, ce magnifique tableau est l’œuvre du peintre aixois Carpenel, c’est d’ailleurs la seule toile religieuse de ce peintre qui a décoré beaucoup d’autel particulier aixois. Vous pourrez l’admirer à l’autre bout de l’église avec la Vierge Marie présentant Jésus à saint Blaise en costume d’évêque et à saint Jean que l’on reconnaît au livre et à l’aigle.

Devant la niche, on a rétabli en 1993 le banc d’œuvre de la Confrérie de Saint Georges, dans lequel les gardians conservaient leurs archives et les objets nécessaires au culte. Il date, comme la statue, de la Restauration (vers 1820).

En 2007, la !confrérie a fait restaurer les anciens sièges des chantres et réutilise depuis le 1er mai 2007 son banc d’œuvre lors de la « Messo parado ». La Confrérie a également repris la vente, aux fidèles, des pains bénits, une tradition abandonnée depuis les années 1920.

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